Les dates qui ont marquées le zellige
Zellige signifie en arabe petite pierre polie. Il est un pilier de l’architecture mauresque : il orne fontaines, palais, piscines, colonnes et pavements. Taillé à la main, le zellige peut prendre de multiples formes. Revenons sur quelques dates qui ont marqué le zellige.
711-1492 :
La période hispano-mauresque sous laquelle l’Andalousie fut islamisée durant 8 siècles a été le berceau de l’art mauresque du zellige.
Xème siècle :
L’art du zellige prend forme au Maroc sous l’impulsion des échanges interculturels et artistiques entre le Maroc et l’Andalousie. La mosquée Karaouine à Fès datant du XIème siècle représente un symbole de ce modèle architectural d’ornementation.
1238 :
La dynastie des Nasrides a marqué l’apogée des techniques d’art ornemental islamique pratiquée par les artisans : l’art nasride. Ces fameuses mosaïques ornaient le palais des princes Nasrides, plus connu sous le nom du palais de l’Alhambra de Grenade (Andalousie).
XIVe siècle :
La dynastie des Mérinides apporte à cet art des couleurs : le jaune, le bleu et le vert, qui permettent d’enrichir considérablement la palette des zelliges. La ville de Fès représente dès lors un foyer pour le développement des techniques du zellige. Cette cité abonde d’artisans qui mettent leurs expertise au service du parement des mosquées et des villas des plus aisés.
XVIe siècle :
L’école de Tétouan, “Dar Sanaa ou encore l'École des Arts et Métiers Traditionnels” est fondée. Traversée au cours de siècles par l’influence andalouse, la ville de Tétouan a gardé les empreintes artistiques laissées par une période florissante d’échanges culturels. A l’école de Tétouan, les artisans travaillent le zellige comme leurs ancêtres quatre siècles auparavant.
XVII siècle :
Le rouge est introduit dans la palette de couleurs du zellige qui est aujourd'hui illimitée.
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